Ce ne sont pas toujours les systèmes politiques qui font la réussite ou l'échec.
Les politiques de gauche ont été salutaires pour des millions de travailleurs en 1936 à l'époque du front populaire et même jusqu'en 1981 pour la 5eme semaine de congés payés
Elles ont été salutaires en 1999 (sous le gouvernement Jospin) par la création de la CMU, ou le RMI de Michel Rocard en 1988.
Durant certaines périodes les politiques de gauche peuvent être utiles, c'est le cas dans les périodes de forte croissance, en soulageant les douleurs des peuples
Mais les socialistes français se cantonnent au rôle de "soignants"
Regardez Schroder en Allemagne, ou Clinton aux USA. Ce dernier s'est attaqué de manière raisonnée au déficit budgétaire
sur wiki ils en donnent un bilan
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En quittant la présidence, Clinton laisse une économie en bien meilleur état qu'à son arrivée. Il a réussi à :
créer plus de 22 millions d’emplois ;
sept millions d'Americains ne vivent plus dans la pauvreté ;
ramener le taux d'inflation à son plus bas niveau depuis les années 1960 ;
permettre à un nombre record d’Américains d’être propriétaires de leur maison ;
abaisser le chômage au taux le plus bas depuis 30 ans9 ;
augmenter les salaires à tous les niveaux ;
rembourser 360 milliards USD de la dette nationale ;
convertir un déficit budgétaire record en un surplus budgétaire record9 ;
ramener les dépenses fédérales à leur plus bas niveau depuis 30 ans ;
augmenter le taux maximum d'imposition de 31% à 40%.
diminuer les impôts pour les entreprises et la classe moyenne ;
permettre à un nombre record d’Américains de posséder des actions boursières.
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parlons de schröder article du nouvel obs
Gerhard Schröder, en sept ans de gouvernement (1998-2005) a lancé une politique de réformes dont certaines contestées.
ECONOMIE/SOCIAL :
Le gouvernement social-démocrate/Vert a annoncé en mars 2003 des réformes en profondeur de l'"Etat providence", sous l'appellation "Agenda 2010". Les dispositions les plus contestées concernent le marché du travail, avec une baisse des prestations pour les chômeurs de longue durée.
- Les allocations-chômage ne sont plus versées que pendant un an au maximum (18 mois pour les plus de 55 ans). Au-delà de cette période, les chômeurs reçoivent l'aide sociale, calculée en fonction des besoins des bénéficiaires.
La nouvelle législation renforce les obligations du bénéficiaire, réduisant sa marge de manoeuvre pour choisir un poste. Elle impose d'accepter une proposition d'emploi, même sans rapport avec la qualification initiale et moins bien rémunérée que l'emploi précédent ou que ce que prévoient les accords de branche.
- Réforme de la santé : introduite en 2004, elle limite la prise en charge par les caisses publiques de certains soins ou traitements, et oblige les assurés à acquitter un forfait de 10 euros par trimestre pour les consultations concernant une même maladie.
SOCIETE :
- Vote d'une loi sur l'immigration Elle fixe les quotas d'immigration en fonction des besoins en main d'oeuvre. Entrée en vigueur début 2005, elle oblige les étrangers à plus d'intégration et facilite la lutte contre le terrorisme.
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Il a eu le courage de faire le nécesaire au risque de perdre les élections
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Prenons à présent l'exemple de Jospin au gouvernement entre 1997 et 2002
Ses mesures phares :
Emplois-jeunes, prime pour l'emploi, baisse de la TVA, soutien à la consommation, allègements de charges, réforme sur l'annualisation du temps de travail en contrepartie des 35 h
le chômage passe du taux record de 12,2 % à un plancher de 8,6 %, mais il repasse la barre des 9 % en 2002. Les lois Aubry auraient permis de créer environ 350 000 emplois
Sur le plan social, il met en place la Couverture Mutuelle Universelle et l'Allocation d'Autonomie pour les personnes âgées
Pourtant et c'est peut être ce qui lui a coûté l'élection de 2002 (battu au 1er tour faut-il le rappeler?)
16 mars 2000 au journal de TF1
Lionel Jospin : "Nous considérons, que dans la mesure où à l'issue de la discussion sur la cagnotte 99, - comme justement, nous n'avions pas pris les choses suffisamment à temps, - une partie essentielle de ce surplus a été au déficit budgétaire, du coup la façon dont la France réduit ses déficits budgétaires dans l'Europe a été en 99 plus rapide, nous pensons que nous devons consacrer ces 50 milliards à un certain nombre de dépenses et essentiellement à des allégements d'impôts. C'est dans cette double direction que nous irons. Si jamais, il se révélait que plus tard ces surplus étaient plus importants - parce qu'il est quand même très difficile de dire, en mars, quelles seront exactement les rentrées fiscales ou non fiscales pendant toute l'année 2000 - le solde, à ce moment-là, pourrait aller au déficit. C'est pourquoi, aujourd'hui, il nous paraît nécessaire de privilégier quelques dépenses et surtout des allégements fiscaux."
TF1 : Commençons par le "surtout", par les allégements fiscaux. Dans quelle direction : impôts sur le revenu, TVA...?
Lionel Jospin : "D'abord, je vous dis un mot de la répartition. Sur ces 50 milliards, nous pensons que 10 milliards peuvent aller à ces dépenses supplémentaires et 40 milliards à l'allégement d'impôts. C'est donc le choix que nous faisons. Ces allégements d'impôts, nous pensons que nous devons les orienter vers la croissance, vers la réduction des inégalités, donc notamment pour mettre en cause les impôts les plus injustes, c'est-à-dire ceux qui sont payés de la même manière quelles que soient les ressources des personnes - la taxe d'habitation, la TVA. Donc, les trois choix que nous faisons, c'est : diminution de la taxe d'habitation, diminution de l'impôt sur le revenu, diminution de la TVA."
Cependant, ces mesures se révélèrent être un véritable gaspillage d’argent public :
- L’allégement de TVA n’eut aucun effet au vu des indices des prix d’avril et de mai 2000. En effet, selon le Député Charles de Courson, l’étude de « l’incidence économique de toutes les mesures de TVA prises depuis les années soixante » conduit à conclure qu’« une petite évolution du taux, compris entre 0,5 et 1%, n’a guère de répercussion économique ». La baisse est en effet principalement captée par les circuits de distribution, voire de production, et ne profite pas au consommateur pourtant ciblé. Ainsi, une baisse d’un point de TVA n’a aucun impact sur tous les produits de faible valeur (comme la baguette de pain).
- La baisse des deux premières tranches de l’impôt sur le revenu s’avère insuffisante pour lutter contre la concurrence fiscale et l’expatriation des Français, dangereuse pour l’impératif d’innovation technologique. Un abaissement de toutes les tranches de l’impôt sur le revenu aurait été à la fois plus juste et efficace.
- La suppression de la part régionale de la taxe d’habitation a accéléré l’étatisation de la fiscalité locale, en s’opposant à la libre administration des collectivités territoriales
Mais, plus encore, Bercy annonça en juillet que le surplus engrangé ne serait pas de 50 milliards mais de 80 milliards de francs. La croissance produisit en effet des recettes exceptionnelles : par exemple, la baisse de 20,6 à 19,6% de la TVA, qui coûta 9 milliards de francs à l’État, fut compensée par des recettes d’une vingtaine de milliards du fait d’une augmentation de la consommation liée à la croissance inespérée.
Devant cet afflux et craignant la contestation, les voix en faveur de la réduction de l’endettement furent promptement évacuées, notamment celle de Laurent Fabius, le nouveau Ministre de l’économie : « il ne faut pas semer d’illusions (…) on ne peut pas parler de cagnotte lorsque le bonus de recettes de 50 milliards est de 1% par rapport à la dette de notre pays qui est de 5000 milliards ». Sans hésiter longtemps, Lionel Jospin écarta l’orthodoxie budgétaire.
Le Chef du Gouvernement préféra offrir aux électeurs de gauche un horizon plus large que celui de la seule réduction des déficits publics: en novembre, Matignon fixa le curseur du déficit budgétaire 2000 à 209,5 milliards de francs – soit une réduction dérisoire de 6 milliards. Si Jospin avait soigneusement conservé l’excédent, pour l’affecter à la réduction du déficit, celui-ci aurait été réduit à 185 milliards de francs pour 2000. Au contraire, il finança des dépenses conjoncturelles : la suppression de la vignette (10 milliards de francs), les tentatives pour enrayer la hausse du prix du carburant (3 milliards), le soutien à la mise en place des 35 heures ont rogné la cagnotte, auxquelles s’ajouta par exemple le plan de lutte contre la vache folle.
Dépourvues de vision globale, les mesures ponctuelles prises par le gouvernement socialiste sous la pression de ses alliés les plus radicaux sont l’illustration parfaite d’une gestion calamiteuse des deniers publics. Alors que la période était celle d’une croissance supérieure aux prévisions, la situation n’a pas été mise à profit pour réduire la dette. Plus encore, du fait de son impact pérenne sur la structure des comptes, de telles insuffisances dans la gestion des deniers publics expliquent une partie non négligeable de la hausse de l’endettement qui a suivi.
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Donc nous pouvons en conclure que les politiques de gauche peuvent être favorables au bien de la nation comme cela a été prouvé maintes fois
Sauf en France ou depuis 1983 aucun gouvernement socialiste ne s'est préoccupé du bien de notre nation mais seulement du bien de ses futurs électeurs, ce qui comprenez-vous est bien différent