Res publica est populus

Le souci de ce gouvernement est son idéologie politique

Ses membres ne se contentent pas de réformes impossibles, qu’ils mènent rarement au bout, ils veulent nous changer, changer la société, changer le monde.

Le slogan de la campagne présidentielle aurait pu être « changez de vie maintenant et devenez de gentils citoyens modèles »

Car c’est bien un projet de société que nous concocte Hollande, ou plus exactement une tentative de projet de société :

• On nous impose le mariage pour tous, en pointant du doigt les arriérés qui soutiennent encore le mariage entre un homme et une femme. Le mariage hétéro est devenu ringard alors vive le mariage gay.

• On nous impose Cécile Duflot, qui cherche à punir les propriétaires de biens immobiliers, face à ces pauvres locataires qu’on expulse simplement parce qu’ils refusent de payer leur loyer

• On nous impose la taxe à 75 % qui devait être une super imposition sur les plus hauts revenus, afin que les riches payent face au pauvre français moyen qui subissait les épreuves douloureuses de la crise, mais il s’avère que cette taxe a été retoquée par le conseil constitutionnel. Ce ne sont pas les salariés mais les patrons qui devront payer, ce ne sont pas les joueurs de football milliardaires, mais leurs clubs déjà sur-endettés. Cela soulage bien notre conscience, mais c’est un véritable racket fiscal qui défavorisera un peu plus nos clubs dans la compétition européenne. Ce n’est pas grave, en France on s'est habitué à perdre.

• On nous propose la retraite à 60 ans si l’on travaille dès l’âge de 20 ans mais si je suis né en 1973 je devrai réunir au moins 172 trimestres et ne pourrai bénéficier de ma retraite qu’à 63 ans. C’est totalement injuste, électoraliste et de courte vue, tout cela pour faire croire aux gens qu’ils pourront toujours partir à 60 ans comme du temps de Mitterand, mais sans cette promesse fantaisiste, Hollande aurait-il été élu ?

• On nous impose l’écotaxe, c’est écologique donc c’est forcément bien, mais si les camions sont plus taxés, le frêt aérien ne l’est pas. Cela ne favorise pas la production nationale mais plutôt internationale. Pour nous piquer de l’argent on crée l’écotaxe alors que le véritable problème dans tout cela c’est le diesel.

• On supprime la défiscalisation des heures supplémentaires, car les travailleurs qui effectuent ces heures piquent le travail des chômeurs nous dit-on. Du coup les familles monoparentales en particulier s'appauvrissent.

• On veut envoyer des bombes sur le régime de Bachar El Assad parce qu’il aurait massacré des enfants, mais on ne se préoccupe pas de la déstabilisation régionale engendrée par les islamistes radicaux.

• On veut faire payer les clients des prostituées, et c’est pour moi le comble de l’idiotie, le plus vieux métier du monde n’a pas attendu François Hollande et survivra encore après son départ.

Ce gouvernement au lieu de se réformer, cherche à réformer les esprits, en vue de mieux nous modeler pour devenir de bons petits citoyens modèles.

Le peuple l'a sans doute trop bien compris, lui qui a décidé de se rebeller face à ce gouvernement d'idéologues illuminés.

Si l'on vit dans un pays laïc ce n'est pas pour se convertir à la pensée dogmatique socialiste.

Face à la récession et la montée du chômage malgré l’optimisme du gouvernement, nous assistons tout naturellement à un besoin de rechercher les causes de notre paupérisation. Les défauts d'explications et de compréhension amènent nos concitoyens à les simplifier parfois. En l'absence d'explication satisfaisante pour comprendre cette crise, nos concitoyens sont réceptifs à des discours souvent trop réducteurs.

DISCOURS ECONOMIQUE SIMPLE OU SIMPLISTE ?

Ainsi je suis surpris lorsque Marine Le Pen explique l'ensemble des maux de notre société par des réponses comme "immigration" "Euro" "Union Européenne". De même Mélenchon explique l'ensemble de nos maux par « Employeurs voyous » et « banquiers voleurs ». Comprendre les causes économiques aiderait à mieux comprendre les conséquences actuelles.

Cela dit tout dans le discours de Marine le Pen n’est pas faux de même que tout dans le discours de Mr Mélenchon n’est pas à rejeter. Par exemple elle a raison de dénoncer le conformisme des journalistes qui ont tendance à souvent penser dans le même sens, dans le sens de plus de socialisme. Le socialisme étant naturellement considéré comme vertueux. Elle a raison de dénoncer les valeurs de tolérance qui ont fini par déteindre sur l’ensemble des strates sociales, au point de créer chez les primo-délinquants ou les multirécidivistes un sentiment d’impunité. Elle a raison de dire que l’euro n’est pas une solution étant donnée la disparité entre l’économie allemande qui était basée sur une monnaie forte traditionnellement et les pays « latins » dont les économies étaient basées sur des monnaies plus faibles.

Mais elle a tort de simplifier les problèmes. Ainsi selon elle les deux solutions consistent à réduire l'immigration (j'y reviendrai à la suite de ce texte) et sortir de la zone euro afin de dévaluer plus fortement notre monnaie pour créer un effet de relance. C’est une solution mais pas l’unique car nous pouvons aussi « baisser les salaires » selon le modèle germanique et maintenir un euro fort.

MIEUX COMPRENDRE LES ENJEUX :

Pour mieux comprendre les causes de la dégradation de notre situation nous ferions mieux de nous intéresser à l’économie, afin de saisir l’absurdité de certaines lois, la complexité de notre système administratif.

Ces lourdeurs qui ne sont jamais remises en cause fondamentalement entretiennent notre dette (1200 milliards en 2007 1800 milliards en 2012), celle-ci étant de plus en plus alourdie par les intérêts, premier poste de dépense de l'état depuis 2011. Ainsi tant que la majeure partie de la population n’aura pas une capacité d’analyse par un raisonnement économique pertinent, nous subirons l’absurdité d’un système démagogique qui répond davantage au temps politique, l’intérêt imminent, plutôt qu’à une amélioration réelle de la situation sur le long terme.

Dans ce court terme, les états manquent de vision sur plusieurs décennies, et étant incapables d’imaginer un avenir pour la France, nous subissons les crises les unes après les autres. Crise du logement, crise de la dette, crise de l’énergie, crise politique, crise de l'emploi. Les réponses des gouvernements peuvent pallier provisoirement à ces défaillances un peu comme la loi "Duflot", le "Cice", ou la mise en place d'"emplois aidés" ; mais cela me fait penser aux fuites dans la toiture d’une maison, ce n’est pas les fuites qu’il faut colmater, c’est la toiture tout entière qu’il faut changer, le système étant obsolète.

Monsieur Schröder, lui, grâce aux lois Harz n'a-t-il pas changé la toiture, au lieu de colmater les brèches ?

J’espère que nous nous garderons de (re)voter pour ceux qui promettent le changement dès maintenant , et prétendent redresser la situation d’un simple coup de baguette magique. Méfions-nous des charlatans, car le retour à la réalité n’en sera que plus douloureux.

Il est anormal de voir en France des gens ne faisant rien, et ayant le droit à toutes les aides.

Une personne qui gagne 2 000 euros par mois semble aux yeux d'un "rmiste" un nanti, mais certains mois sont difficiles étant donné qu'on ne lui donnera aucune aide, aucune réduction de quelque nature que ce soit (par exemple le quotient familial) mais au contraire il sera pressé comme un citron entre les taxes d'habitations, foncières, les impôts directs et indirects les taxes sur la consommation visibles ou invisibles. Avec moins de fierté et d'orgueil, n'importe qui pourrait très bien vivre du système et attendre les allocs le cul dans un canapé devant sa télé à ne rien faire.

Nous prenons inexorablement le chemin de la Grèce et de l'Espagne en valorisant l'assistanat et en taxant le travail, c'est-à-dire en le dévalorisant.

La seule réponse du gouvernement face à cette crise est la méthode traditionnelle de gauche :

on engage du fonctionnaire, on maintient (voir on augmente) les minima sociaux et on présente la facture au contribuable.

En quoi est-ce courageux ? La suppression des régions ou des départements, de leur effectif pléthorique qui doublonne, là oui, ce serait courageux ; des mesures pour obliger les allocataires du RSA à rechercher du travail ou à effectuer un minimum de travail d'intérêt général, là oui ce serait téméraire.

Mais en quoi ce gouvernement est-il courageux d'augmenter les impôts de la majorité silencieuse, celle qui travaille et n'a pas le temps d'aller manifester, pas le luxe de se payer des jours de grèves (contrairement à certains cheminots...). Je sais que l'augmentation des impôts est inéluctable mais avant de faire cela il eût fallu prendre les mesures courageuses nécessaires.

Pffff encore 4 ans et 6 mois!

L'institutionnalisation du racket a déjà commencé.

L'austérité, c'est maintenant ! La rigueur, c'est maintenant ! La faillite, la famine, puis la mort c'est demain ?

C'est à se demander si Bernard Aranult n'aurait pas dû partir en Belgique plus tôt et s'il ne faut pas commencer à envisager sérieusement de le suivre. Mais nous aimons notre pays même s'il nous rackette parce que nous sommes son terreau. Les gouvernements passent et trépassent mais le peuple demeure.

En exclusivité je vous propose le programme détaillé de notre président pour 2013 :

janvier : "la chandeleur c'est maintenant"

février : "les vacances au ski c'est maintenant"

Avril : "pâques c'est maintenant"

mai : "les vacances de printemps c'est maintenant"

juillet : "l'été c'est maintenant"

août : "les grandes vacances c'est maintenant"

septembre : "la rentrée c'est maintenant"

octobre : "la Toussaint c'est maintenant"

novembre : "Halloween c'est maintenant"

décembre : "Noël c'est maintenant"

franchement, le fouage de gueule aussi c'est maintenant ?

Et dire que les médias sont d'une indulgence forcément complice, pour ne pas appuyer là où ça fait mal, c'est-à-dire sur le néant annoncé de "Moi Président je". Ces médias qui interviewent les gens sur le temps qu'il a fait hier, et non sur les banlieues qui crament, les agriculteurs qui se suicident, les salariés qui perdent leurs emplois, les gens supportent de moins en moins cette gauche caviar.

Les supporters de Mollande l'élu "à-l'insu-de-son-plein-gré" commencent à déchanter.

Sur l'état de la france et des finances, sur l'état des petites, moyennes et grosses entreprises en choeur ils assènent ce refrain : "cette crise est terrible mais gardons l'espoir"

Les socialistes donnent l'impression d'être les seuls encore à gazouiller sur la plage devant l'avancée du tsunami.

Mais à cela ils objecteront :

"ce n'est pas en 100 jours qu'on change un pays".

Et en choeur ils répètent "on nous aurait menti sur l'état du pays" ?

Réponse socialiste de celui qu'on a présenté longtemps comme le Candidat messianique, DSK :

"il eut été convenable qu'ils le sussent"

Une fois les beaux discours de la campagne terminés, la réalité du socialisme vient brutalement réveiller les Français :

Que peut-on attendre d'une assemblée nationale et d'un sénat dont la majorité des membres (et en particulier ceux de gauche) est issue de la fonction publique, à 100 lieues du travail générateur de valeur ajoutée et de ses contraintes ?

Décréter la rétroactivité de la fiscalisation sur les heures supplémentaires depuis le 1er janvier 2012, c'est assimiler leurs bénéficiaires à des voleurs.

Merci les socialistes, vous mettez tout en oeuvre pour nous empêcher de sortir de cette rengaine des aides perpétuelles de l'état.

5h à 7h supplémentaires par semaine peut aider certains à payer leur maison nouvellement achetée, avec ce décret pourri et dégueulasse notre seul recours sera les assistantes sociales pour se nourrir et tomber dans la caste des pauvres. La voila la réalité ! Faire plier les classes moyennes qui se battent pour sortir la tête de l'eau, les mettre sur un pied d'égalité avec les citoyens les plus pauvres !

Les profiteurs de la Caf, de l'Assurance Maladie, des minimums vieillesse, des allocs de rentrée scolaire, ceux qui ont des familles nombreuses... Bizarre, là il ne faut rien dire, ne pas parler de privilège. Par contre ceux qui travaillent et bien taxons-les encore plus, faut leur faire cracher tout leur salaire pour financer les allocs des assistés.

Il s'agit d'une ânerie de plus à porter au crédit des socialistes, cet anti-Sarkozysme nous mène vers l'abîme. Les socialistes sont contre les travailleurs qui s'emploient à gagner plus. Le volume "d'heures sup" réalisées dans les entreprises ne générera pas d'embauches supplémentaires. Les "heures sup" c'est d'abord une réponse rapide face à un surcroît de travail ou un retard pris sur la production et seuls des employés de l'entreprise peuvent y répondre. C'est la récompense de ceux qui s'investissent, un encouragement, une participation à l'effort collectif, une valeur positive "gagnant-gagnant".

De plus cette croyance socialiste de dire que la qualification de l'un à son poste est immédiatement substituable par un autre, qu'il soit nouvel embauché ou intérimaire démontre un total mépris pour les travailleurs et une totale méconnaissance du monde du travail. Embaucher un nouveau salarié est un véritable investissement sur plusieurs années voir plusieurs décennies. Il suffit de considérer l'engagement sur la durée que cela représente, en application du droit du travail et des conventions collectives. Prendre un intérimaire c'est réduire la qualité et le rendement. Alors que les "heures sup" sont une véritable variable d'ajustement, qui permet, à organisation constante et niveau de compétence égal, de satisfaire une augmentation de la demande.

Dédain pour les classes moyennes, fiscalité punitive, mépris du travail et de l'effort, mensonges assumés... Maintenant que les socialistes contrôlent tous les pouvoirs légaux (exécutif, législatif et judiciaire), que les contre-pouvoirs sont à leur botte (presse, associations, syndicats et autres corps intermédiaires), la France va pouvoir faire un grand bond en avant : le gouffre c'est maintenant

Mais c'est aussi l'un des nombreux visages cachés de la France. Un peuple envieux habitué à convoiter la vache de son voisin, manipulé plein pot par les politiques démago qui au XVII ème siècle chassaient les protestants capitalistes, au XX ème vendaient ses juifs huppés aux nazis, et au XXI ème détroussent tous ses travailleurs qui osent s'enrichir de leur labeur. Mais que dire de plus quand on voit l'état de l'éducation nationale qui produit des bacheliers analphabètes et ne sachant rien produire, et des syndicats qui détruisent les emplois.

Cette mesure du PS est injuste, discriminatoire et déloyale. L'Etat ne respecte plus les citoyens ni les bonnes règles. Les salariés ont été trompés et ne resteront pas passifs.