Res publica est populus

Au sujet de la taxation des plus riches pour résoudre tous les problèmes de la France, me vient cette réflexion :

quand les gros maigrissent, les maigres meurent.

Les mesures non encore dévoilées par le gouvernement mais pourtant inéluctables compte tenu de la crise, ne peuvent se résumer à vouloir taxer les plus riches. Il serait illusoire pour tout le reste de la population de faire croire que tous les problèmes se résoudront ainsi d'un coup de baguette magique

Le gouvernement attend juste qu'on soit partis en vacances pour nous assaisonner. Ce n'est donc pas de la vaseline mais bien de l'ambre solaire qu'il va utiliser

Quant aux riches sus-nommés ils ne réduiront pas leur train de vie, mais il leur suffira tout simplement de partir, se faire domicilier fiscalement dans un pays moins inique.

Voici une bonne vingtaine d'années que les réformes structurelles nécessaires ne sont pas réalisées et la population se réveille en se disant que d'autres paieront les efforts que nous refusons d'accomplir :

- Simplification du mille feuille administratif français.

- Simplification des codes du travail et des impôts

- Réduction et meilleur ciblage des aides (au logement à l'emploi, à la famille, etc.)

- Réduction des services publics aujourd'hui trop nombreux et fournissant trop de services

Tant que ces réformes ne seront pas mises en place, on se traînera au pied des allemands ! Hollande sera une énorme déception, s'il ne s'attelle aux réformes immédiatement. Et les électeurs diront dans 5 ans : "Circulez y a plus rien à voir ; au Suivant !" Sarkozy lui au moins essayait, c'était un réformateur !

Exemple la volonté de ne pas remplacer un fonctionnaire sur deux.

Mais il faut bien voir que ce pays est irréformable donc il faut lui faire avaler ses petites pilules dans de la confiture de fraise  !

Augmentation des cotisations salariales et patronales sur les retraites, augmentation prochaine de la CSG ou bien encore suppression des heures supplémentaires défiscalisées. Certains vont le payer cash.

Et pendant ce temps les pauvres continueront de réclamer toujours plus d'assistanat (n'oublions pas la hausse de 25 % en 5 ans des minimum sociaux), les riches accéléreront leur fuite éperdue vers des lieux plus cléments, les petites entreprises s'étrangleront toujours un peu plus, et les grosses entreprises poursuivront leur délocalisation infernale

Mimoulette est peut-être là pour 10 ans, alors à lui de faire le sale boulot s'il ne veut pas que la France devienne un pays du quart-monde, comme il en prend le chemin !

Le monde a tellement changé depuis 1981 que même l'état de grâce de Hollande est déjà passé. Ce fameux état de grâce, si l'on veut bien observer les sondages, a eu lieu depuis la fin des primaires socialistes (où les sondages le donnaient vainqueur à 60%) jusqu'au 6 mai (où la vérité des urnes ne lui donne que 1,6 % d'avance sur le Président sortant). La nouveauté de cette élection présidentielle est que l'état de grâce précède le pouvoir, c'est un état de grâce fait de rêves, de lendemains qui chantent, de printemps qui fleurissent. Malheureusement la gauche depuis cette date fâcheuse de mai 1981, ne cessa d'entraîner la France vers l'abîme à chaque fois un peu plus par ses politiques absurdes, étatiques, de dépense publique démesurée, ses idées farfelues, foireuses et en dépit de tout réalisme politique, que personne ne reprend plus autour du monde.

La France est le dernier laboratoire des marxistes. Nous sommes leurs souris. Les apprentis sorciers ont tous des villégiatures au soleil et à l'étranger en cas de déroute, tout est prévu. Le mieux qui puisse arriver à la France pour se débarrasser définitivement du socialisme est malheureusement de leur donner tous les pouvoirs et souhaiter que la banqueroute nous arrive en pleine figure le plus rapidement possible. C'est la seule façon d'y arriver. La vague, c'est Hollande qui va se la prendre en pleine face. Ce n'est qu'une question de semaine ou de mois maintenant. Les lendemains seront difficiles, comme après une guerre, mais au fond, le socialisme français n’a-t-il pas été une guerre civile contre son peuple depuis 31 ans ?

Nous ne pouvons, nous ne pourrons jamais l'aimer ce nouveau président, qui nous scrute comme si nous étions de mauvais citoyens

Aucune de ses paroles ne me rassure car il est contre nos valeurs. Rien ne pourra nous le faire aimer car il a été élu pour de mauvais motifs.

Je me sens déjà trahi par ses mensonges par exemple la république irréprochable, alors que son gouvernement est loin d'être irréprochable (trois ministres déjà condamnés), ou le non cumul des mandats (alors que des ministres sont aussi députés). Ce petit président, cet énarque élitiste veut nous faire croire qu'il aime les gens, qu'il aime le peuple, alors qu'il nous méprise et ne s'adresse qu'à ses amis. Je me sens trahi parce qu'il cajole l'opinion publique ( pas touche au marché du travail, retour symbolique de la retraite à 60 ans, rétablissement des avantages fiscaux aux journalistes, coup de pouce au smic impossible à financer alors que la dernière hausse date de 6 mois à peine, suppression des heures supplémentaires, augmentation de la prime de rentrée scolaire distribuée sans aucun contrôle )
Tout cela ressemble à de la petite politique.

Ce ne sera plus la politique du coup de pouce mais celle du coup de pied dans les fesses

Nous souhaitons qu'il démissionne en proie aux difficultés, ou une cohabitation avec un premier ministre réformiste, ou dans le pire des cas pour nous qu'il ne soit pas réélu dans 5 ans.
Je ne lui souhaite en aucun cas toute la réussite parce que cette réussite ne saurait être celle de notre nation, il va insidieusement après avoir pris les commandes de l'ensemble des pouvoirs de la république, lui et ses amis, contribuer à la socialisation lente, rampante, sournoise des esprits.

Lorsque les maîtres socialistes tomberont, soumis au cuisant échec de leur doctrine, nous les gens du peuple qui n'avons pas les moyens de dire au-revoir à notre employeur et d'abandonner ce pays qui nous spolie, tels des souris de labo serons-nous destinés au néant. Deux temps deux époques : en mai 81 on évoquait la génération dorée, en mai 2012 on évoque les générations sacrifiées

Allez, c'est reparti ! Ces fainéants de profs trop bien payés pour le travail fourni. Vous aimeriez, vous, qu'on vous traite de nantis et de fainéants à longueur d'année ? Les enfants ne sont pas attentifs et savent tout mieux que le prof, dès le CP. Vous leur soulignez une faute, ils disent qu'ils ont bien écrit le mot, et ce n'est hélas, pas un cas isolé, mais de plus en plus une généralité. Sans compter les bruitages d'animaux en permanence, les tics nerveux de certains, les conflits à régler et les insultes quotidiennes.

Alors, vu le peu de considération qu'ont les parents et les élèves pour leurs profs, pourtant pourvus d'une grande patience, il ne faut pas s'étonner du désinvestissement de la profession.

Mais alors pourquoi, au lieu de réclamer "des postes, des moyens", les profs ne manifestent-ils pas pour un retour de l'autorité du Maître, l'appui de sa hiérarchie tant face aux élèves qu'aux parents, et l'abandon des fumeuses théories pédagogiques post soixante-huitardes ?

L'éducation nationale a constamment dérivé depuis des décennies sous la pression syndicale au point de devenir un véritable état dans l'état, ou comme le disait Claude Allègre un mammouth. Quant à la gauche elle a toujours su ne pas s'engager pour ne pas prendre le risque du retour de bâton, sa devise est "c'est pas moi c'est l'autre" on fait voter une loi mais dans le texte il est indiqué que la décision repose sur autrui, c'est une manière "élégante" de ne pas être responsable en cas de contestation, il ont eu comme professeur Ponce Pilate

Leur couardise a favorisé l'obésité du mammouth, au lieu de le dégraisser par des mesures courageuses. Par leur absence de décision directe, ils ont laissé se développer cet "état dans l'état" aux mains de syndicats marxistes, ayant pour devise l'intérêt particulier

Il est grand temps de revenir aux fondamentaux que sont la lecture, l'écriture et le calcul. L'utopie de donner le bac à 80% de la population par exemple, est une idée néfaste et ne sert qu'à produire des chômeurs aigris tandis que de nombreux métiers manuels manquent cruellement de bras. Dans les années 50/60 on poussait vers les études longues en sous-entendant que les métiers manuels se dévalorisaient et seraient occupés par des immigrés. Ce n'est pas pour autant que les français sont devenus plus intelligents, on a seulement flatté leur ego en prétendant en faire majoritairement des bacheliers bureaucrates et en important des milliers d'immigrés pour assurer le travail de base, les viles tâches que nos petits français soi disant éduqués ne savaient exécuter.

On voit le résultat. Aujourd'hui non seulement nos enfants n'ont pas une tête "bien faite" mais plutôt bien creuse, et en plus leur éducation laisse sérieusement à désirer

Halte aux clivages

Il serait peut-être enfin judicieux de cesser de considérer les gens de droite comme de riches nantis, et ceux de gauche comme les pauvres à qui on n'a rien laissé. Des riches, il y en a de tous bords, il n'est pas nécessaire d'être de droite pour se pavaner et afficher des richesses. Il y a aussi des gens de droite qui travaillent, ont travaillé et méritent le fruit de leurs efforts. Tout le monde n'est pas riche à droite comme Mme Bettencourt.

De surcroît, la gauche toujours prompte à pointer du doigt, perd souvent la mémoire lorsqu'il s'agit de son camp . Sarkozy a porté une rolex, on a parlé que de cela pendant le quinquennat. On oublie de citer J. Dray et ses montres de luxe, l'humoriste S. Guillon qui habite une somptueuse propriété dans une des communes les plus riches de France et porte une montre Reverso, laquelle coûte bien plus que la pré citée Rolex. Quand DSK et sa femme affichent leur opulence, leurs maisons à plusieurs millions de dollars, personne ne dit rien.

En politique, il faut balayer devant sa porte.

Quant au programme des uns et des autre, il va bien falloir être pragmatique, ne taper que sur la droite n'est pas possible.

Cette tendance à vouloir toujours jouer les bons rôles

La relance par le déficit ce n'est pas possible, il faut faire des économies, dépenser moins.

Mais cela il ne faut pas le demander à la gauche. Ils ont leurs intérêts et leurs biens à protéger. Le régime des intermittents du spectacle par exemple, qui coûte à lui tout seul plus de 50 % du déficit du régime du chômage. Mais non on n'y touchera pas ce sont eux qui votent à gauche. Les 60 000 fonctionnaires à recruter. Démagogie !

De plus la gauche française a une tendance à la bonne moralisation

Les bonnes idées sont nécessairement issues de la gauche, et dans la cinquième république elle a endossé le maillot de sauveur à plusieurs reprises, elle distribue des prébendes, des cadeaux, des chèques. Il est plus difficile de contraindre le peuple comme voulurent le faire les grands perdants de la cinquième, De Gaulle, même s'il a sauvé les apparences, Valérie Giscard-d'Estaing et enfin Sarkozy (qui s'est aménagé une sortie honorable contrairement au triste spectacle de Giscard)

Pendant ce temps, les distributeurs automatiques, se parent du costume de vertu.

Ce n'est qu'un retour de la réalité, nous avons éliminé ceux qui disaient la vérité. Seul le temps saura rétablir la vérité (comme cela est déjà le cas pour De Gaulle) mais aussi les circonstances.

Lorsque nos efforts seront ruinés par l'impéritie d'hommes de pouvoirs impotents, nous nous réveillerons, reprendrons nos esprits et élirons peut-être enfin un personnage providentiel.

Ce n'est qu'une question de temps puisque la crise est à notre porte, mais életeurs et futurs électeurs je vous le dis d'emblée, ne comptez pas sur les socialistes français pour relever la France, du moins ce socialisme pusillanime

La Bastille symbole de la Révolution française, couverte de drapeaux étrangers, c'est choquant un soir d'élection présidentielle. Mais nous n'avons pas un problème d'immigration à proprement parler, le droit du sol nous pose maintenant un problème d'intégration, car ceux qui brandissaient ces drapeaux étaient très probablement Français.

Les élections présidentielles françaises sont les élections présidentielles françaises, donc on sort les symboles nationaux, point. Venir parader avec les couleurs d'autres pays est déplacé, voire provoquant. Et qu'on ne vienne pas me parler de la "diversité culturelle" ou je ne sais pas quoi, il y a juste des moments où il faut savoir faire preuve de retenue. Se pointer avec un drapeau malien, algérien, argentin ou russe lors des élections présidentielles françaises, c'est comme se pointer en bermuda et en tongs à un mariage...

Est-ce qu'à partir du moment où je suis "entré" dans un pays, je peux y agiter l'étendard que je veux lors des rassemblements nationaux ? Donc, mon père qui travaille en Algérie peut agiter sur le port d'Alger l'étendard français à l'issue du prochain scrutin ? Soyons sérieux et de bonne foi c'est la marque du renoncement qui habite la gauche depuis si longtemps. Nous ne devons en aucun cas renoncer à avoir un minimum d'exigences à l'endroit des immigrés et surtout un minimum de volonté d'identification à la nation

En tout cas, cela fera peut-être réfléchir les électeurs qui ont voté pour M. Hollande. Beaucoup ne veulent pas de la politique à "la grecque" mais ils ont voté Hollande parce que Sarkozy a eu le courage de faire les réformes qui s'imposaient. En France, faire des réformes c'est s'attirer les ennuis électoraux. Il pouvait, comme ses prédécesseurs, ne rien faire et attendre le naufrage annoncé, il aurait été réélu. L'histoire jugera, et plus vite qu'on ne le pense "le changement c'est maintenant".